La French Touch selon Natalie Portman
L’actrice américaine, égérie du nouveau Rouge Dior Brillant, incarne avec perfection l’élégance à la française. Entre deux films, elle nous a accordé un petit quart d’heure – rapide mais condensé ! – où elle se livre en beauté. Rencontre.
Vous souvenez-vous de votre tout premier rouge à lèvres ?
Natalie Portman : Je devais avoir onze ou douze ans et je crois que c’était un prune qui s’appelait « grapejuice », quelque chose comme ça.
Si je vous dis Rouge Brillant, le rouge à lèvres que vous portez sur la publicité que l’on voit en ce moment dans les magazines, qu’est-ce que cela vous évoque ?
N. P. : Je l’adore. Ce n’est pas dans mes habitudes de porter des couleurs vives comme celui-ci. Pour moi, c’est une nouvelle expérience.
D’ailleurs, comment vous sentez-vous avec du rouge car nous avons plutôt l’habitude de vous voir avec des tonalités nude ?
N. P. : J’avoue que je me sens plus sexy. C’est tellement étonnant pour moi que je me sens une autre personne.
Quelle nuance préférez-vous parmi toutes celles de cette ligne ?
N. P. : Même si le rouge n’est pas une couleur évidente à porter, elle a l’énorme avantage de se suffire à elle-même. Du coup, nul besoin de surcharger sa tenue en accessoires. Cette tonalité crée une espèce d’aura autour de vous. Pour tous les jours, je préfère néanmoins un baume framboise, plus passe partout.
Quel est votre make-up red carpet de prédilection ?
N.P. : Je préfère mettre l’accent sur les yeux avec un œil fumé que je dessine avec le Diorshow Khôl, mais je peux aussi opter pour une bouche rubis. Une chose est sûr, jamais les deux en même temps.
Les deux produits que vous glissez systématiquement dans votre pochette du soir ?
N. P. : J’ai toujours une poudre compacte, mon rouge à lèvres et des papiers absorbants pour éviter de briller car j’ai la peau mixte.
Une astuce que les make-up artists vous ont apprise ?
N. P. : Pour donner de la brillance aux cils et plus d’intensité au regard, une maquilleuse les avait recouverts de vaseline. C’est simple et efficace. Cela marche aussi avec du baume à lèvres.
Un faux-pas beauté qui vous a marqué quand vous étiez ado ?
N. P. : Aux États-Unis, la remise des diplômes à la fin de la terminale est un grand événement où l’on convie toute la famille. Comme tous les ados, j’avais quelques boutons que j’ai voulu camoufler avec un fond de teint un peu épais. Une catastrophe, ça les faisait ressortir comme des boursouflures sur le visage.
Un produit de beauté français pour lequel vous avez eu un vrai coup de coeur ?
N. P. : Oui, la Crème Gel Extra Riche d’Hervé Hérau.
Quel est votre routine beauté ?
N. P. : Je nettoie ma peau avec le lait démaquillant de Joëlle Ciocco et ensuite j’applique la Pommade d’Hervé Hérau. C’est à peu près tout.
Comment prenez-vous soin de vos cheveux ?
N. P. : Je suis une fan des produits du coloriste Christophe Robin et de ceux du coiffeur australien David Mallett. C’est lui qui me coupe les cheveux. J’aime beaucoup le Scrub de Christophe qui permet d’assainir le cuir chevelu et j’adore le Masque N°1 L’Hydratation de David.
J’imagine que vous portez du vernis ?
N. P. : A Paris, je porte du rouge. C’est parfait pour la capitale la plus chic du monde.
Votre destination de prédilection pour faire un break ?
N. P. : Depuis des années, je rêve d’aller au Bhoutan. Ce pays est sur ma to-do list. Sinon, j’aime me rendre au Ten Thousand Waves, un spa japonais situé dans les montagnes du Nouveau Mexique. Ce spa est une réplique des onsens japonais avec des bains extérieurs, des chambres assez spartiates où l’on dort sur des futons, certaines n’ont pas la télévision, un comble aux Etats-Unis. Parfait donc pour déconnecter.
On se souvient de votre entrainement digne d’un boot camp lorsque vous avez tourné Black Swan. Qu’avez-vous gardé de cette expérience ?
N.P. : Une discipline sportive avec une pratique régulière.
Est-ce que ce film a changé quelque chose au niveau de votre corps et de votre beauté ?
N. P. : Oui, je pense que ça a définitivement changé mon corps en bien.
Continuez-vous à vous entrainer aujourd’hui ?
N. P. : Pas de façon aussi poussé bien sûr, mais je cours trois fois par semaine et je pratique le yoga.
J’ai entendu dire que vous aviez une obsession pour le jasmin ?
N. P. : J’ai passé beaucoup de temps en Afrique du Nord, plus particulièrement au Maroc et en Tunisie quand j’étais jeune. Il me suffit de vous en reparler pour sentir à nouveau ce parfum si envoutant. C’est pour cela que j’aime autant Miss Dior.
Où en êtes-vous de vos projets humanitaires ?
N. P. : Je travaille actuellement pour l’association Save the Children qui a pour objectif de construire des écoles là où les enfants n’ont pas accès à l’éducation comme en Afrique, mais aussi en Inde, dans certaines contrées lointaines en Chine et en Amérique du Sud. Je travaille également sur un documentaire sur l’environnement.
Qu’aimez-vous le plus à Paris ?
N. P. : J’ai une passion pour l’art. La ville est tellement riche en musées, beaux bâtiments. Je n’en reviens toujours pas d’être entouré d’autant de beauté, d’art, de musique et de créativité.
Quelle vision avez-vous des Françaises ?
N.P : Mes amies françaises savent mettre en valeur leurs particularités comme des atouts, au lieu de les envisager comme des défauts à éradiquer. Toutes les femmes dans le monde rêvent d’avoir le chic et la confiance en elles des Parisiennes.
Quelle est votre allure au quotidien ?
N.P : Plutôt informelle, presque négligée. Je laisse sécher mes cheveux à l’air libre, je sors sans maquillage, je vis en pantalon. C’est l’autre versant de ma personnalité, comme Spiderman.
Quelle serait votre définition de la séduction ?
N.P : Convaincre quelqu’un par tous les moyens possibles qu’il devrait être avec vous.